Connaissez-vous la post-édition ?
Qu’est-ce que c’est ?
La post-édition, c’est l’action qui consiste à compléter, modifier, corriger, remanier, réviser et relire un texte pré-traduit automatiquement. En somme, le traducteur va reprendre la traduction d’une machine, pour la rendre plus qualitative.
Pourquoi l’utiliser ?
La post-édition est un moyen pour traduire plus, plus vite et moins cher.
En effet, en faisant d’abord intervenir des machines, on vise à gagner en productivité et en coût de production.
Les post-éditeurs auront moins de mots à traduire. Ils sont là pour assurer :
- Une qualité comparable à une qualité humaine.
- Une précision accrue.
- Une traduction claire et fluide.
- Une sensibilité culturelle.
- Une maîtrise de la terminologie locale et des expressions.
- Une traduction pertinente.
Dans quel contexte a-t-on recours à cette méthode ?
La mondialisation des échanges, le développement d’internet, celui des sites web, etc… tous ces facteurs font qu’il y a de plus en plus de volumes de traduction à produire. Pour répondre à ces nouveaux besoins du marché et, aidée par des logiciels évolués de mise en mémoire, cette technique permet d’être plus rapide et de fournir des traductions moins onéreuses. Pour être pleinement efficace, elle s’applique essentiellement à des domaines techniquement peu exigeants.
Quelle est la qualité de cette méthode ?
Les machines de traduction automatique laissent régulièrement encore passer des incohérences en matière de terminologie. Le post-éditeur doit être un bon traducteur. Il doit fournir un travail poussé pour trouver/corriger les erreurs de syntaxe, les fautes grammaticales, les ponctuations, etc. Il doit appliquer la terminologie juste en restant cohérent, et garder le ton et le style de son entreprise-cliente.
La qualité des traductions n’est pas du ressort de la machine, mais principalement de l’intelligence humaine.